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- 1998
- 1999
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Pierre Deschamps (1873-1958)
Fondateur de la Mission laïque française1902
8 juin
Assemblée constitutive de la Mission laïque française (MLF). En 1900, Pierre Deschamps, jeune inspecteur des écoles à Madagascar, avait eu l’intuition de créer une « mission laïque » et avait appelé de ses vœux l’engagement de la société civile pour faire hors de France œuvre d’éducation.
Les statuts de l'association affirment comme objectif essentiel la propagation outre-mer de l’enseignement laïque grâce à deux moyens : faciliter le recrutement de maîtres en présentant des candidats aux représentants français à l’étranger et créer des écoles ou venir en aide aux établissements laïques déjà existants. L’enseignement dispensé dans ces établissements devra reposer sur l’interdiction du prosélytisme religieux, l’obligation d’adapter chaque école à l’état intellectuel, moral et social des « indigènes » et le caractère scientifique et rationnel des apprentissages.
Pierre Foncin (1841-1916)
Premier président de la
MLF de 1902 à 1903La MLF s’installe au 6 rue des Ursulines dans le Ve arrondissement de Paris.
Président : Pierre Foncin.
Revue de l'enseignement colonial
n°2, mars-avril 1904Octobre
La Mission laïque ouvre l’école normale d’enseignement colonial Jules-Ferry qui a pour but de préparer des instituteurs métropolitains déjà titulaires à diriger des écoles et assurer sur place la formation des maîtres « indigènes ».
Décembre
Un éditorial d’Alphonse Aulard consacré à la Mission laïque française et paru dans La Dépêche de Toulouse appelle à un vaste mouvement d’adhésion populaire et signale que la Mission compte déjà 1400 adhérents, parmi lesquels Léon Bourgeois, Maurice Faure, Jean Jaurès, Madame Jules Ferry et Anatole France
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1903
Eugène Etienne, président de
la MLF de 1903 à 1905Vote de la laïcisation de l’enseignement, applicable aux terres françaises (métropole et colonies). Dans les pays étrangers, l’enseignement est une entreprise privée, subventionnée au nom de l’intérêt public ; l’aide votée par le Parlement va en grande partie aux écoles congréganistes.
Novembre
Président : Eugène Etienne.
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Revue de l'enseignement colonial
n°1, février 19041904
Février
Parution du 1er numéro de la Revue de l’enseignement colonial, organe des écoles laïques françaises hors de France, bimestriel publié par la MLF.
Henri Gourdon
Secrétaire généralPrintemps
Voyage d’études d’Henri Gourdon, secrétaire général de la MLF, consacré à la situation de l’enseignement français en Orient. Il visite de nombreuses écoles françaises en Turquie et en Égypte.
Son inventaire établit que la quasi-totalité des écoles dans cette région du monde est aux mains des religieux. La France peut compter sur plusieurs dizaines d’établissements laïques mais il s’agit d’écoles disparates et souvent improvisées. Les conclusions de ce voyage sont nettes : � Il est n�cessaire et urgent de d�velopper les �coles la�ques fran�aises en Orient �.
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Gaston Doumergue
Président de la MLF
de 1905 à 19061905
Juillet
Président : Gaston Doumergue.
Suite à la séparation des Églises et de l’État, la part des subventions réservée aux établissements laïque à l’étranger est augmentée.
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1906
Avril
Vote par le Parlement du premier crédit public accordé à la MLF � pour encourager la cr�ation d��coles en Orient �.
Le ministère des Affaires étrangères demande à Maurice Kuhn, secrétaire général de la Mission, � d�aller �tudier sur place la question de la r�organisation de l�enseignement fran�ais � Salonique �.
24-28 septembre
1er congrès de la MLF, dans le cadre de l’Exposition coloniale de Marseille, consacré à l’enseignement colonial et à l’enseignement laïque hors de France.
Un berger et son troupeau devant
le lycée de SaloniqueOctobre
La Mission laïque française reprend une école commerciale de Salonique, en Grèce du Nord. C’est le 1er �tablissement de la MLF.
Inauguration du lycée de jeunes filles
de SaloniqueL’enseignement laïque, respectueux de tous, largement ouvert sur l’avenir et la modernité, adapté aux nécessités locales et basé sur les sciences et les langues vivantes qui y est dispensé est unanimement apprécié.
Alphonse Aulard
Président de la MLF
de 1906 à 1912Décembre
Président : Alphonse Aulard
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Bulletin de juin 1907
1907
La Revue de l’enseignement colonial devient Bulletin de la Mission laïque française, revue de l’enseignement colonial et de l’enseignement français à l’étranger.
Alphonse Aulard est chargé par le ministère des Affaires étrangères d’aller étudier au Caire (Égypte) la situation de l’enseignement français.
Août
Par décret, la Mission laïque française est reconnue d’utilité publique.
Cette reconnaissance doit permettre de surmonter les difficultés nouvelles créées par l’extension de l’activité de la Mission, surtout en termes de besoins financiers.
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Le lycée de Port-Saïd
1908
La MLF patronne les écoles françaises de Bruxelles (Belgique) et de Port-Saïd (Égypte).
Le patronage : ce mode d’action nouveau a pour but d’aider les écoles laïques existantes sur le plan pédagogique et du recrutement des maîtres, tout en respectant l’autonomie financière des établissements (la Mission se limitant à les aider à obtenir des subventions du ministère des Affaires étrangères). Cependant, l’idée que le patronage puisse être une étape vers une gestion plus directe des établissements émerge rapidement.
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1909
La MLF patronne l’École française de Tanger (Maroc).
Le premier collège de Beyrouth en 1910
Ouverture d’un collège à Beyrouth (Liban).
Le palais Mazloum Pacha
transformé en Lycée français du Caire
� partir d'octobre 1910Ouverture du Lycée du Caire (Égypte), qui regroupe trois établissements préexistants à qui la MLF a accordé son patronage. Le lycée déménagera en 1910 et deviendra à part entière un lycée français dirigé par la Mission.
Le lycée d'Alexandrie
Ouverture d’un lycée à Alexandrie (Égypte), propriété d’une société privée et patronné par la MLF, qui en prendra la responsabilité complète en 1910.
24 juillet
La MLF installe son siège social au 16, rue de Miromesnil dans le XVIe arrondissement de Paris.
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Jean-Baptiste
Bienvenu-Martin
Président de la MLF
de 1912 à 19301912
Mai
Président : Jean-Baptiste Bienvenu-Martin
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La dernière promotion
de l'école Jules Ferry (1912-1913)1913
L’école coloniale Jules-Ferry, où le recrutement est devenu impossible en raison d’une loi militaire portant à trois ans la durée du service obligatoire, ferme définitivement ses portes. Faute de pouvoir disposer de ressources importantes, elle n’aura jamais connu l’ampleur à laquelle elle aurait pu prétendre et n’aura formé en onze ans que 150 maîtres coloniaux.
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Les mobilisés parisiens
devant la gare de l'Est le 2 août 19141914
3 août
Déclaration de guerre de l’Allemagne.
La plupart des professeurs français sont sur les champs de bataille et les relations postales et télégraphiques avec la métropole sont aléatoires. Cependant, grâce au dévouement des personnels restés disponibles et à la sympathie des populations locales et des anciens élèves, la rentrée à lieu dans tous les établissements liés à la MLF, sauf à Beyrouth (Liban).
Le Bulletin de l'association
fait part dès novembre 1914
des personnels mobilisés
par la guerre dans les
�tablissementsTout au long des hostilités, la Mission perdra de nombreux professeurs et anciens élèves ainsi qu’un tiers des membres de son conseil d’administration. Chaque lycée deviendra aussi foyer de solidarité (collectes d’argent, de linge ou confection de vêtements chauds) et d’activité patriotique.
Photo de classe devant le collège Esnault
Octobre
Le collège Esnault de la rue Daher au Caire (Égypte) est cédé à la MLF ; c’est son deuxième établissement dans la ville égyptienne.
Bulletins d'avril et août 1916
Automne
Le Bulletin de la Mission laïque française est désormais consacré à � La lutte de la civilisation contre la barbarie �. En affirmant la place de la Mission dans cette lutte qui s’engage, ses dirigeants sont amenés à approfondir son idéal : la culture française, si elle veut prétendre à une vocation d’universalité, ne doit pas vouloir la réaliser en imposant ses valeurs qui sont cependant celles-là mêmes qui fondent la civilisation dont rêvent les hommes (tolérance, droit, justice, liberté). Seul le partage de ces valeurs est l’instigateur et le garant du véritable dialogue à nouer entre des différences reconnues dans leur pérennité.
1er novembre
Fermeture du collège de Beyrouth (Liban), situé en terre ottomane, suite à l’entrée en guerre de la France et de la Turquie. Les bâtiments et le matériel sont confisqués par le gouvernement turc, les enseignants sont rapatriés sur Alexandrie (Égypte).
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Le général Sarrail, commandant
en chef de l'armée franco-anglaise
d'Orient, dans le lycée de Salonique
devenu siège de son état-major1915
Octobre
Débarquement d’un corps expéditionnaire franco-anglais à Salonique (Grèce) ; son état-major est abrité dans les locaux du lycée.
Le siège de la MLF s’installe au 8, rue Bugeaud (qui deviendra 8, rue du général-Clergerie), dans le XVIe arrondissement de Paris.
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1917
Automne
La MLF organise à Paris, Lyon et Bordeaux, des cours de langue française pour les travailleurs coloniaux et étrangers que la guerre a amenés en France par centaines de milliers.
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Photographie prise
dans la forêt de Compiègne,
au pied du wagon-salon
du train de Foch
où vient d'être signé l'armistice1918
11 novembre
Armistice de Rethondes.
Au lendemain de la Grande guerre, la MLF est face à un nouveau cadre d’action. Les luttes ont changé de nature : aux conflits armés se substituent les rivalités des prétentions économiques et des influences politiques. La langue française, elle, perd la place privilégiée qu’elle occupait depuis des siècles comme instrument des rapports diplomatiques. Dans ce contexte, la France reste-t-elle la grande puissance intellectuelle du passé ? Par ailleurs, l’Orient, où la MLF a créé des établissements, est une des régions du monde où l’avenir reste le plus incertain ; de nouvelles idées y font leur chemin. La liberté y est désormais comprise comme un attribut collectif basé sur l’absence de domination étrangère et sur l’accession à l’indépendance.
Bulletin de la MLF, n°2, novembre 1918
La MLF décide de relever le défi et rappelle dans ses textes qu’il ne s’agit ni de conquête, ni de domination, mais de préparer dans la concorde et la paix, l’humanité fraternelle qui doit être l’humanité de demain. La MLF comprend qu’elle doit opter pour une politique de « franche laïcité » plus large encore dans ses objectifs : symbole de l’union entre tous par-delà les différences de croyances et comme espérance d’un développement intellectuel fécondé par les idées et les principes de la France libérale, elle doit se faire l’instrument de la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Désormais, à travers la Mission, l’école de la République contribue également à l’émancipation des peuples.
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1919
15 décembre
Après avoir remis en état les locaux occupés par l’armée anglaise puis par la préfecture de police, le collège de Beyrouth (Liban) rouvre ses portes.
La MLF réinstallée au Liban peut désormais songer à étendre son action plus au Nord, en Syrie.
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Revue de l'enseignement français
hors de France, n°1, mai 19201920
1er mai
Le Bulletin de la Mission laïque française devient la Revue de l’enseignement français hors de France. Il sera désormais l’organe de rayonnement de la pensée française dans le monde, en faisant connaître la culture et les méthodes françaises en littérature, philosophie, histoire et sciences. Il est à la fois � instrument de propagande, recueil de renseignements et lien entre tous ceux qu�int�resse la grande �uvre de l�expansion de l��me fran�aise �.
Printemps
Tournée du secrétaire général de la Mission pour se renseigner sur le rôle que pourrait jouer la MLF en Syrie et les réponses à donner aux demandes d’établissements à Damas, Alep et Lattaquié.
Novembre
La MLF est sollicitée pour créer un lycée à Koritza en Albanie.
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Le premier Lycée franco-arabe de Damas
1925
Octobre
Ouverture du Lycée franco-arabe de Damas (Syrie).
L’appellation de ce nouvel établissement est symbolique : on veut désormais s’appuyer explicitement sur un enseignement franco-national, en donnant notamment une place plus forte à l’arabe comme langue d’enseignement pour les matières locales et en créant des sections nationales dites de langue française débouchant sur la préparation des examens syriens.
L'école du général Weygand à Alep
Ouverture de l’école Weygand d’Alep (Syrie).
La MLF patronne le cours secondaire pour jeunes filles de Moscou (URSS), qui fermera quatre ans plus tard.
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Gaston Doumergue (1863-1937)
Président et Premier ministre1927
9 juillet
La Mission laïque fête son 25e anniversaire en présence du Président de la République et ancien président de la MLF, Gaston Doumergue.
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1928
Organisation de cours d’enseignement supérieur et création d’une Société des conférences au Lycée d’Alexandrie (Égypte). À cette époque, les lycées sont appelés à devenir des centres de culture française, avec causeries, conférences, prêts de livres, séances de projection de cinéma, cours de pédagogique et cours de vacances à destination des adultes.
L'école de Beit Meri près de Beyrouth
Cours de géographie au lycée
de Téhéran (1929)Création de la Petite école internationale d’été de Beit Meri près de Beyrouth (Liban).
1er novembre
Ouverture du Lycée franco-persan de Téhéran, qui s’appuie explicitement sur une double culture devant mettre les élèves en mesure d’entrer � sur un pied de pleine �galit� avec les autres �tudiants � dans les universités et grandes écoles de France comme de Perse.
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Une foule se masse devant la
Bourse de New York après le Krach1929
25 octobre
Krach à la Bourse de New York. À partir de 1932, tous les établissements de la MLF subiront la crise économique, tout comme le siège de l’association. Cela n’empêche pas la MLF de développer son action.
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1930
Édouard Herriot
Président de la MLF
de 1930 à 1957Dans les années 1930, la Mission prend conscience des besoins des pays souffrant de grands retards sur le plan des infrastructures économiques. Un enseignement seulement général n’y répondra pas ; le nouveau mot d’ordre est le développement de l’enseignement professionnel en Orient.
6 mars
Président : Édouard Herriot.
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1933
Juillet
Congrès de la MLF sur les rapports entre les cultures nationales et la culture française en Orient. En juillet 1937, un nouveau congrès sera consacré à la place à donner aux programmes de l’enseignement national et à la culture française dans les lycées d’Orient.
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Le lycée de Tartous en Syrie
1937
Ouverture de deux centres culturels, l’un à Jérusalem et l’autre à Tartous (Syrie) où un « cercle » de la MLF est créé avec bibliothèque, salle de lecture, salle de jeux de société et salle de conférences.
5 octobre
Ouverture du Lycée franco-égyptien d’Héliopolis, ville nouvelle de la banlieue du Caire (Égypte).
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Lycée de jeunes filles, photographie
de groupe sur les marches
(Thessalonique, 1927)1939
De quatre en 1914, les établissements sont passés au nombre de onze avec 7644 élèves. Pendant les deux décennies qui ont suivi la Première guerre mondiale, les agrandissements, les constructions et les aménagements ont témoigné d’une prospérité incontestable. Les lycées ont complété leurs cycles d’études, diversifié leurs orientations ; tous ont ouvert des jardins d’enfants et assurent aux filles une éducation égale à celle des garçons, dans des locaux séparés. Les effectifs s’accroissent régulièrement, comme la proportion des élèves nationaux et en particulier des musulmans.
Parade des troupes allemandes
(Varsovie, 1939)1er septembre
Les troupes allemandes envahissent la Pologne. Deux jours plus tard, la France entre en guerre.
Les élèves et personnels du lycée de Damas
dans la cour (Décembre 1939)Bien que les établissements, tous situés en terres amies, soient lourdement affectés par la mobilisation de leurs personnels, la rentrée se fait aux dates prévues, parfois avec quelques jours de retard, de façon échelonnée ou en sacrifiant certains cours.
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Les zones françaises occupées
pendant la seconde guerre mondiale1940
Juillet
Suite à l’armistice signé le 22 juin, la France est coupée en deux.
La MLF est dissoute, sa Revue interdite et des scellés sont apposés sur ses locaux par le gouvernement de Vichy. Le secrétaire général Besnard est l’objet d’une surveillance constante, le président Édouard Herriot est placé en résidence surveillée le mois suivant.
Livret scolaire de Mlle Renée Cohen
Lycée français du CaireLes instructions du gouvernement de Vichy sont envoyées directement aux établissements de la MLF en Orient. Néanmoins, la survie des établissements est assurée depuis l’Égypte grâce à l’action de Marcel Fort, directeur du lycée d’Alexandrie, soutenue par le gouvernement égyptien. En effet, les chefs des lycées et collèges d’Alexandrie, du Caire, d’Héliopolis, du collège de Daher et du collège de filles de Daher décident que le siège central se trouvera provisoirement en Égypte jusqu’à la libération de Paris, et se constituent en conseil d’administration. À travers leur action, l’association se range du côté de la France libre en refusant de reconnaître l’autorité de l’État français.
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1941
À Paris, on n’en finit pas de vouloir faire disparaître la Mission laïque française, considérée comme un repaire de libres penseurs, de francs-maçons et de juifs.
Le lycée de Thessalonique (Grèce) est occupé par les troupes allemandes qui y installent un hôpital.
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1944
Des relations s’établissent avec la délégation du Comité français de Libération nationale et Marcel Fort, directeur du Lycée d'Alexandrie, est officiellement désigné secrétaire général adjoint de la MLF pour le Proche-Orient.
Lorsque ce comité se transforme en gouvernement provisoire de la France, son ministère des Affaires étrangères assure la gestion de l’association.
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Foule sur les Champs Élysées
26 août 19441946
Avec la Libération, la Mission reprend totalement vie.
Édouard Herriot salue les élèves
du lycée du Caire (après 1945)L’Assemblée générale de mai 1946 marque la reprise officielle des activités de la MLF. Les services du siège sont reconstitués et réorganisés, les comptes des années écoulées sont examinés, le classement du personnel complété et des contacts étroits avec les établissements doivent être renoués.
Le lycée de garçons de
Thessalonique est reconstruit
et devient également un centre
culturel français (1946-1950)Les Allemands quittent la ville de Thessalonique (Grèce) après avoir fait sauter le lycée de garçons et emporté le matériel du lycée de filles. Grâce à une subvention extraordinaire du ministère des Affaires étrangères, le lycée de garçon est partiellement reconstruit et un centre culturel y est mis en place.
En Égypte, le gouvernement provisoire vote une subvention extraordinaire pour la construction d’un internat à Héliopolis. La Mission ouvre un collège de garçons à Mansourah et un collège de filles à Zamalek.
Décembre
Réouverture des lycées de Damas et d’Alep (Syrie), en sommeil pendant la guerre.
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1947
Marcel Fort, secrétaire général de la MLF, effectue un voyage d’inspection en Égypte, au Liban et en Syrie. Il témoigne de la prospérité retrouvée de tous les établissements. Seul celui de Tartous, concurrencé par l’ouverture d’une école syrienne officielle, doit être abandonné.
La MLF patronne le collège franco-égyptien de Nag Hamada
Adoption d’un statut du personnel engagé par le siège de l’association rappelant les devoirs des missionnaires et instaurant dans chaque établissement une assemblée annuelle des enseignants, chargée d’examiner la situation morale et pédagogique.
Novembre
Ouverture du Petit lycée de Méadi (Égypte).
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1948
L’indépendance affichée des établissements de la Mission pendant la Deuxième guerre mondiale à l’égard des autorités de Vichy facilite l’apparition de rapports privilégiés avec la direction des Relations culturelles du ministère des Affaires étrangères créé en 1947. Dès l’assemblée générale de juin 1948, la MLF et la direction générale des Relations culturelles affichent leur accord et énoncent les mêmes constats : plus que jamais, il s’agit de ne jamais apparaître comme l’instrument de l’imposition d’une culture venue du dehors. Il en résulte un souci de vigilance et de prudence extrêmes dans « cette poudrière qu’est l’Orient ». Désormais, les résolutions de l’Assemblée générale relatives aux décisions importantes sont prises avec l’accord explicite de la direction générale des Relations culturelles.
Le premier bâtiment du lycée
Guebre-MariamVisite privée de Charles de Gaulle au lycée
Guebre-Mariam (1953)Mars
Création du lycée franco-éthiopien Guebre-Mariam d’Addis-Abeba. Charles de Gaulle, président de la République, le visitera en 1953.
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1951
Premier numéro d’une revue, Les Dialogues, publiée en commun avec la direction générale des Relations culturelles.
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1952
Commémoration du cinquantenaire de la MLF à la Sorbonne. À cette occasion, le président Herriot rappelle les deux mots qui résument la devise de la Mission : libéralisme (respect de l’opinion des autres) et désintéressement. Aux yeux de Marcel Fort, secrétaire général, le monde d’après-guerre est un monde d’interdépendance non seulement des économies et des politiques, mais des civilisations et des cultures. Pour la Mission, il en résulte une nécessité : établir partout et entre tous des contacts, travailler tous ensemble aux progrès de l’humanité. La vocation universelle de la MLF est ainsi affirmée.
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1953
Malgré les événements qui ébranlent l’Égypte en 1952, un baccalauréat franco-égyptien est spécialement conçu pour les pays orientaux.
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L'Indochine française
1954
La France reconnaît l’indépendance de l’Indochine, la Tunisie accède à l’autonomie interne, en novembre éclate l’insurrection algérienne. C’est le début du démantèlement de l’empire colonial français.
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De nouveaux statuts sont
adoptés à l'unanimité en 19551955
23 juin
Adoption de nouveaux statuts à l’unanimité par une assemblée générale extraordinaire. Toute référence aux colonies est supprimée. Avec ce nouveau texte, la MLF prend acte de la décolonisation qui commence et se débarrasse d’un passé qui pouvait incliner certains à se méprendre sur ses intentions.
Cérémonie de remise des diplômes
de fin d'année au Lycée Albert-Sarrault
de Hanoï (Juin 1960)7 avril
Reprise du Lycée Albert-Sarrault de Hanoï (Indochine). L’attribution à la MLF par le ministère des Affaires étrangères de la gestion pédagogique de l’établissement illustre le privilège d’autonomie de l’association lorsque les autorités gouvernementales françaises ne peuvent directement intervenir dans la création ou la gestion d’un établissement.
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Le Lycée de Damas (Syrie) en 1930
1956
Au début de l’année 1956, les seize établissements de la Mission sont florissants. Ils comptent 18 000 élèves contre 7500 en 1939. La seule Égypte représente neuf établissements et plus de 10 000 élèves. Mais le deuxième semestre de l’année met brutalement fin aux espoirs suscités par cette prospérité.
Octobre
Ouverture du Petit Lycée de Tripoli (Libye) et du Petit Lycée de Khartoum (Soudan).
28 octobre
Destruction du lycée d’Alep (Syrie) par un incendie causé par des émeutiers. Le personnel est replié à Beyrouth et en France. À Damas, les émeutes menaçant, le personnel est mis en sécurité dans la capitale libanaise.
Soldats israéliens dans le Sinaï
31 octobre
Fermeture et réquisition des neufs établissements de la MLF en Égypte suite à la crise de Suez et à l’intervention militaire franco-britannique dans la zone du canal. Les professeurs missionnaires sont rapatriés.
Sortie des cours, lycée de Port-Saïd
(mai 1956)Les lycées rouvrent en novembre mais sous direction égyptienne. La MLF effectuera un retour de courte durée en terre égyptienne en 1961, avant que les établissements soient à nouveau abandonnés au prétexte de l’accusation d’espionnage de deux diplomates français par le gouvernement égyptien.
Avec la perte de ses plus beaux lycées, la MLF est touchée en plein cœur.
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Émile Bollaert
Président de la MLF
de 1957 à 19741957
Juin
Président : Émile Bollaert.
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1958
Mars
Mort de Pierre Deschamps.
Novembre
Coup d’État au Soudan : le lycée de Khartoum reste ouvert et fonctionne.
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Charles de Gaulle, président de la
République, visite l'Institut français
de Thessalonique (mai 1963)1963
Charles de Gaulle, président de la République, visite Thessalonique (Grèce).
En 1959 et 1966, le lycée Guebre-Mariam
s'enrichit d'une salle des fêtes et
d'un bâtiment scientifiquePlus tard, il posera la première pierre du nouveau lycée de Téhéran (Iran) et inaugurera avec l’empereur Hailé Sélassié, un bloc scientifique au lycée Guebre-Mariam d'Addis-Abeba (Éthiopie).
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Vétérans musulmans réunis
dans le bâtiment du gouvernement
d'Alger en 19581964
Juin
La fin de la guerre d’Algérie et la décolonisation laissent envisager un avenir plus serein pour la Francophonie. Le gouvernement français adopte un plan d’expansion culturelle pour les cinq années à venir. L’importance et l’accroissement du nombre d’établissements à l’étranger y sont défendus. Le poids et l’originalité du statut autonome de la MLF y sont reconnus et loués. Là où il y a eu, là où il y a et là où il y aura des difficultés, un seul mot d’ordre : ne pas renoncer, mais maintenir la permanence sous une autre forme.
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La première "école de société" est
hébergée dans une école canadienne
à Calgary1965
Non reconduction par les autorités vietnamiennes de l’accord décennal sur le lycée d’Hanoï.
Ouverture de la première « école de société » à Calgary (Canada) pour Elf Aquitaine. Il s’agit de patronner une petite structure scolaire fonctionnant dans les locaux d’un établissement canadien afin de résoudre au mieux le problème de la nécessité pour les enfants du personnel d’une société expatriée de retrouver un cursus éducatif normal. Une double scolarité est mise en œuvre, les élèves fréquentant l’école française quinze heures par semaine et l’école canadienne quinze autres heures.
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1966
26 mai
Inauguration par l’impératrice Farah Diba et Maurice Couve de Murville, Premier ministre, du nouveau lycée Razi de Téhéran (Iran).
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1968
Mars
Destruction du lycée de Thessalonique (Grèce) par un incendie accidentel. La continuité des études est assurée grâce à l’obligeance des sœurs de Saint-Vincent de Paul qui prêtent les locaux inutilisés de leur propre école.
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1969
L’avenir de la Mission paraît toujours gravement menacé. Son patrimoine se réduit désormais à huit établissements à Thessalonique, Beyrouth, Damas, Addis-Abeba, Tripoli (Libye), Jérusalem, Khartoum et Téhéran. Pourtant, au cours des années précédentes, les relations culturelles entre la France et l’étranger n’ont cessé de se développer. La vocation traditionnelle de la MLF ne correspond donc plus aux axes de développement de l’expansion culturelle française. Celle-ci obéit à la nécessité d’intégrer les dimensions dictées par les impératifs de la modernité, en particulier ceux d’une coopération plus étroite avec l’étranger dans les domaines techniques et scientifiques.
Jusqu’à présent, la stratégie du ministère des Affaires étrangères était de soutenir des établissements scolaires à l’usage de jeunes étrangers et destinés à porter la culture française en différents pays. Désormais, la question de l’enseignement des jeunes Français à l’étranger est primordiale pour le gouvernement qui souhaite orienter les établissements sur la base des programmes français et faire une place à un minimum de connaissance de la langue, de l’histoire et de la civilisation du pays.
Cette orientation va à l’encontre des objectifs traditionnels de la MLF et s’oppose aux recherches de mise en place de formules mixtes adaptées à chaque pays.
-
1971
À partir des années 1970, sous la conduite de Jean-Daniel Herrenschmidt et Henri Canac, secrétaire général et conseiller pédagogique, la MLF diversifie ses activités et � entre dans le domaine des petites �coles � dont la vocation première est d’assurer la scolarisation des Français habitant à l‘étranger.
Les grands établissements sont solides mais la formule des lycées français doit être assouplie car les États acceptent de moins en moins de léguer à d’autres puissances la formation fondamentale de leurs peuples et les écoles nationales s’écartent de plus en plus du modèle occidental pour mieux s’adapter aux besoins et aux exigences de leurs pays. Cela conduit la MLF à abandonner le monolithisme des établissements traditionnels qui furent pendant longtemps ses atouts.
La diversification est géographique (dès 1971, les écoles sont présentes sur les cinq continents), institutionnelle (les responsabilités et les liens avec les représentations diplomatiques, les autorités locales ou les parents sont à chaque fois originaux) et pédagogique (si toutes les écoles se conforment aux programmes métropolitains l’importance et la répartition des effectifs toujours variables contraignent les directeurs à des solutions où l’enseignant est rarement un maître comme il le serait en France).
Janvier
Affiliation du Cours Descartes de Kinshasa (Congo) et de l’école de Luanda (Angola).
Octobre
Affiliation des petites écoles de Bagdad (Irak) et de Lubumbashi (Congo).
-
Classe de CM de l'école
Elf Aquitaine Michelin
de Port-Harcourt (1977)1972
Création de l’école de Port-Harcourt (Nigéria) pour les sociétés Michelin et Elf Aquitaine et de l’école de Stavanger (Norvège) pour Elf Aquitaine.
Dialogues, n°3, mars 1973
Lycée d'Alicante en 1974
Reprise de la parution de la revue Dialogues, qui apporte aux personnels expatriés les documents nécessaires à leur réflexion et contribue à leur faire prendre une plus large conscience de leur unité, malgré leur dissémination à travers le monde.
Octobre
La MLF prend la direction de l’école française d’Alicante (Espagne), originellement créée après la guerre d’Algérie pour des Français qui ne voulaient pas rentrer en métropole et cherchaient à s’établir dans des régions au climat et aux conditions de vie proches de leurs régions d’origine.
Ce sera le point de départ d’une extension de l’œuvre de la MLF en Espagne.
-
1973
L'Aberdeen Grammar School héberge
en 1974 l'école créée pour la société
Total en ÉcosseSeptembre
Ouverture de l’école d’Aberdeen (Ecosse) pour la société Total.
Hiver 1973-1974,
station service affichant la
signalétique de restriction
de distribution du carburant
(Orégon, États-Unis)Octobre
Premier choc pétrolier.
L’inflation, la disparité des changes et le relèvement inévitable du salaire des recrutés locaux créent aussi bien dans les établissements qu’au siège une situation gravement déficitaire. La subvention du ministère des Affaires étrangères qui permettait d’assurer 60% des frais de fonctionnement n’en couvre plus que 30%. Il faut donc se résoudre à augmenter les tarifs scolaires.
Création du lycée franco-libanais de Tripoli.
Prise en charge des écoles d’Aouk-el-Gharb et d’Aley (Liban).
Affiliation des écoles françaises de Saragosse (Espagne) et Abu-Dhabi (Émirats Arabes Unis).
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1974
Création de l’école de Balikpapan (Indonésie) pour la société Total.
André Chandernagor
Président de la MLF
de 1974 à 1981Février
L’armée éthiopienne, après une mutinerie, impose sa tutelle à l’Empereur. Malgré les événements, le lycée d’Addis-Abeba reste ouvert.
Avril
Président : André Chandernagor
Octobre
Affiliation des écoles françaises de Nairobi (Kenya) et Johannesburg (Afrique du Sud).
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1975
Janvier
Affiliation de l’école de Benidorm (Espagne).
-
1976
La MLF adopte un nouveau plan d’action reposant sur trois axes :
- malgré les échecs et les crises (le Liban est alors en guerre civile depuis un an), le Bassin méditerranéen restera un secteur privilégié ;
- on projette d’orienter l’action dans les pays de langue anglaise qui offrent une triple garantie : des régimes politiques parmi les moins instables de la planète, l’absence de concurrence du français par l’anglais comme langue étrangère et la prédominance du système des écoles privées qui fera que le système de redevances scolaires n’y rencontrera pas de contestation sérieuse ;
- la MLF doit continuer d’améliorer les structures éducatives destinées aux enfants de Français à l’étranger, notamment en liant la politique de diffusion culturelle au développement extérieur de l’industrie et du commerce au travers de ses écoles de sociétés. -
1977
Ouverture de sections à l’Awty School de Houston (États-Unis) et à Canberra (Australie), formules mixtes recourant à l’hébergement dans des écoles du pays et avec pour perspective de créer à terme, des sections bilingues.
Octobre
Signature d’une convention avec l’école bilingue franco-américaine de San Francisco (États-Unis).
-
1978
19 mai
Affiliation de l’École d’Ispahan (Iran) et de l’École franco-allemande de Hambourg.
Le complexe scolaire de Valbonne en France
Septembre
Ouverture du complexe scolaire de Valbonne Sophia-Antipolis en France, une école destinée aux enfants d’expatriés, adolescents qui pour des raisons multiples liées aux pays d’accueil, ne peuvent suivre leurs parents à l’étranger. Une partie des services financiers du siège central s’installe à Valbonne.
-
Statue de la Place des Martyrs
(Beyrouth, 1982)1979
Fermeture du grand lycée de Beyrouth (Liban), devenu cible militaire.
Arrivée de l'Ayatollah Khomeyni
à Mehrabad (Iran) le 1er février 1979
après 14 ans d'exilFermeture du Lycée Razi de Téhéran (Iran) suite à la révolution islamique. Il sera nationalisé une année plus tard.
Ces événements confirment la validité de la nouvelle orientation prise par la MLF : se mettre au service de la mobilité des Français et de la présence de l’économie française à l’étranger.
L'école de la Sonara (Limbe, Cameroun)
Création de l’école de Limbe (Cameroun) pour la société Sonara.
Octobre
Ouverture par la MLF du bureau régional de l’Office du baccalauréat international.
-
Alain Gourdon
Président de la MLF
de 1981 à 19841981
Président : Alain Gourdon.
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1982
20-30 juin
La MLF organise la 7e conférence consultative mondiale du baccalauréat international.
17 novembre
La MLF fête son 80e anniversaire à Paris.
-
La nouvelle formule de Dialogues,
la revue de l'association, juin 19831983
La publication Dialogues change de forme. Trimestrielle, elle est désormais accompagnée d’un supplément, Les Nouvelles de la MLF.
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1984
Février
Le Grand Lycée franco-libanais de Beyrouth connaît des dommages considérables. Les milices libanaises occupent l’établissement à plusieurs reprises.
Mars
Signature d’une convention et d’un avenant avec la direction générale des Relations culturelles, scientifiques et technique du ministère des Affaires étrangères, précisant les modalités de coopération entre les deux organismes.
Paul Fahy
Président de la MLF
de 1984 à 1995Juillet
Président : Paul Fahy
Le lycée Abdel-Kader est vendu
à la Fondation Hariri en 1985Signature d’une convention entre la MLF et la fondation libanaise Hariri. La MLF aidera à la formation, l’orientation et la préparation en France et au Liban d’élèves libanais pour leur entrée dans les grandes écoles ou les universités française et assistera la fondation dans la conception, la création et la gestion d’établissements scolaires. La MLF est immédiatement appelée à prendre en main la gestion du lycée Abdel-Kader de Beyrouth, devenu propriété de la fondation.
Malgré les crises que traverse le Liban, la Mission a la volonté de se maintenir dans ce pays � en d�pit de tout � comme l’annonce le président Paul Fahy lors d’un voyage solennel destiné à rassurer les parents d’élèves.
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Le nouveau siège de la MLF
rue Humblot, Paris XV1985
Janvier
Le siège de la MLF est transféré au 9, rue Humblot dans le XVe arrondissement. Cela permet de regrouper les services dispersés pour une gestion plus efficace et mieux contrôlée.
Le lycée Verdun est construit en 1985
à la place du lycée français de la rue
Verdun à BeyrouthConstruction du lycée Verdun à Beyrouth (Liban).
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1986
Le collège de Las Palmas (Espagne)
Acquisition de l’école de la Costa Blanca de Benidorm (Espagne).
Le Lycée Molière à
Villanueva de la CañadaLe complexe scolaire de Valbonne est cédé au ministère de l’Éducation nationale.
Ouverture de l’école de Las Palmas (Espagne) et reprise du cours Molière de Madrid (Espagne), qui deviendra le Lycée Molière une fois installé à Villanueva de la Cañada en 1992.
Création de l’école de Daya Bay (Chine) pour la société EDF.
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1987
La MLF construit à Murcie
en 1999 pour y installer
le collège français créé en 1987Activités mathématiques
et scientifiques, n°60Ouverture de l’école française de Murcie (Espagne).
Parution du premier numéro de la revue Activités mathématiques destinée à apporter aux enseignants de mathématiques à l'étranger un support régulier de formation et un outil d'accompagnement dans la préparation de leurs cours. La revue est réalisée sous l’autorité scientifique de l’IREM de Strasbourg et d’Aquitaine ainsi que d'inspecteurs généraux de l'Éducation nationale. Cette collection sera plus tard déclinée dans d'autres domaines scientifiques (sciences physiques et SVT) sous le nom d' Activités mathématiques et scientifiques.
Création de l’Office universitaire international (OUI), structure dédiée à la formation professionnelle.
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1988
La revue Standpoints, n°1
Le concept d’ingénierie éducative est affirmé lors de l’assemblée générale. L’adoption de ce nouvel objectif dessine des contours nouveaux à l’influence de la Mission. Son public vise essentiellement les élèves de culture différentes. Son « moyen » reste l’enseignement mais elle « saute désormais par-dessus la distinction public-privé ». La laïcité s’entend avant tout par référence à la diversité culturelle des élèves. Désormais, on a davantage le souci « d’offrir une assistance technique à tous les organismes privés et publics qui diffusent l’enseignement du français à l’étranger ».
En partenariat avec le CNDP, la MLF créée la revue bimestrielle en anglais Standpoints, qui a comme objectif de mettre en place des outils pédagogiques pour les enseignants de langue anglaise à l’étranger. Elle paraîtra de 1988 à 1999 avant d’être cédée au CNDP.
-
1990
Les années 1990 voient l’affirmation du concept de réseau à la MLF.
Au vue de la multiplicité de ses écoles (une cinquantaine), leur diversité, leur dispersion géographique (une trentaine de pays), la MLF les regroupe désormais par catégories (établissements à gestion directe, écoles liées par convention, écoles d’entreprises) et selon leur répartition géographique (réseau libanais, espagnol, marocain, etc.).
Cela implique pour le siège de faire en sorte que l’interactivité existe non seulement entre le centre et la périphérie, mais aussi entre tous les points de la périphérie. Un slogan s’impose alors : « enseigner, former, communiquer ».
Création de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).
La MLF fait partie de son conseil d’administration. L’AEFE succède au service de l’enseignement français à l’étranger, branche de la direction générale des Relations culturelles, scientifiques et techniques du ministère des Affaires étrangères, qui s’occupait essentiellement des pays dits de l’étranger traditionnel et ne s’intéressait pas aux anciens pays colonisés. L’AEFE, elle, exerce sa compétence sur l’ensemble des établissements dépendant du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Coopération et du Développement d’alors.
La MLF appelle depuis longtemps de ses vœux la naissance d’un organisme qui permettrait un développement plus concerté et harmonieux des deux ministères et avec lequel il lui serait plus aisé de définir des partenariats et d’établir des conventions. Mais elle n’est pas sans appréhender la création de l’AEFE ; il faut que peu à peu les rapports se rôdent.
Connaissance du français, n°1
Février
Parution du premier numéro de la revue trimestrielle Connaissance du français. Animée par des comités composés d’inspecteurs généraux de l’Éducation nationale, d’enseignants, d’universitaires et de chercheurs, elle paraitra de façon régulière de février 1990 à février 2003, soit une série de 43 numéros.
Le collège Molière de Saragosse
Inauguration du collège Molière de Saragosse (Espagne).
La direction générale des Relations culturelles scientifiques et techniques et le secrétariat d’État aux Relations internationales invitent la MLF à étudier la possibilité de mettre en œuvre, au Maroc, une structure d’accueil capable de scolariser des élèves qui ne trouvent pas de place dans les établissements de la Mission culturelle française relevant du ministère des Affaires étrangères. Le dossier restera en sommeil jusqu’en 1996.
28-31 Mai
Les personnels enseignants et administratifs participent à un stage à Paris, centré sur l’actualité de l’enseignement en France. Aujourd’hui encore, un congrès réunis chaque année les personnels d’encadrement des établissements du réseau autour de thématiques générales et techniques.
3-7 Juillet
Un stage des écoles d’entreprise regroupe tous les enseignants et directeurs de ces écoles. Ce séminaire, reconduit chaque année depuis cette date, crée une véritable solidarité entre les enseignants et leur offre l’opportunité de rencontres et de temps d’échanges pour lancer des projets.
Ces actions, qui seront complétées dans les années 2000 par l’organisation de plusieurs séminaires destinés aux nouveaux recrutés, témoignent de l’attention particulière portée par la MLF à la formation de ses personnels.
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1991
Dallas International School
L’AEFE signe une convention avec la MLF et l’école Awty International School de Houston (États-Unis).
Reprise de Dallas International School (États-Unis), première école française à Dallas et premier établissement autofinancé de la MLF.
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François Mitterrand à Mascatte
(Sultanat d'Oman)1992
Janvier
Inauguration de l’École française de Mascatte (Sultanat d’Oman) par François Mitterrand, Président de la République.
Un nouveau logo pour
les 90 ans de l'associationCélébration du 90e anniversaire de la MLF sous le haut patronage du président de la République, à la Maison de l’Amérique latine à Paris. À cette occasion, la MLF adopte un nouveau logo.
La restauration de la paix au Liban en 1990 s’est traduite par une forte augmentation des effectifs des établissements d’environ 45%
Entrée principale du GLFL
(Beyrouth, Liban)Le Grand Lycée de Beyrouth est peu à peu remis en état et s’adjoint deux annexes, qui conduiront à la création du lycée Al-Maayssra-Nahr-Ibrahim à Jounieh.
L'école française de Valladolid
Reprise de l’école française de Valladolid, 7e établissement de la MLF en Espagne.
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1993
Signature d’une convention avec le lycée Abdallah-Rassi d’Halba-Akkar (Liban).
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L'école française de Zagreb (Croatie)
Jean-Pierre Bayle
Président de la MLF
de 1995 à 20091995
Président : Jean-Pierre Bayle.
Ouverture de l’école française de Zagreb (Croatie).
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Élèves dans la cour du lycée Massignon
(Casablanca, Maroc)1996
Création de l’Office scolaire et universitaire international (OSUI), association « sœur » de la MLF, pour gérer des établissements au Maroc.
Le bâtiment du lycée d'Agadir (Maroc)
Ouverture du groupe scolaire Louis-Massignon à Casablanca (Maroc).
Création du Lycée français d’Agadir (Maroc).
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Le lycée Jean-Charcot
(El Jadida, Maroc)1997
Lionel Jospin en visite dans une
classe du lycée Louis-Massignon
(Casablanca, Maroc)Reprise du Lycée Jean-Charcot d’El Jadida et création du Lycée André-Malraux de Rabat (Maroc).
Lionel Jospin, alors Premier ministre, visite le Lycée Louis-Massignon de Casablanca et insiste sur les potentialités de développement du réseau de l’OSUI.
Vue d'ensemble du lycée
d'Habbouche-NabatiehCélébration du cinquantenaire du lycée Guebre-Mariam d’Addis-Abeba (Éthiopie).
Ouverture du Lycée franco-libanais d’Habbouche-Nabatieh (Liban).
Inauguration de l’école Jules-Verne à Bursa (Turquie).
Retour de la MLF en Syrie avec l’ouverture du Lycée français d’Alep.
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1998
Ouverture de l’école internationale de Sarajevo (Bosnie Herzégovine).
Ouverture du site Internet de la MLF : www.mission-laique.asso.fr
Mai
Organisation du premier séminaire des personnels encadrant à l’Unesco (Paris).
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Les élèves de Tenerife célèbrent
les fêtes de fin d'année1999
Ouverture de l’école de Tenerife (Espagne). En 1999, le réseau espagnol de la MLF scolarise plus de 3600 élèves.
La Lettre prend le relais
des Nouvelles de la MLFDécembre
La Lettre de la MLF prend la suite des Nouvelles de la MLF en supplément de la revue Dialogues/Revue de l’enseignement français à l’étranger. La Lettre existe aujourd’hui en tant que publication à part entière.
-
2000
Après des années de croissance (les implantations se sont accrues de 70% en dix ans), la maîtrise des investissements et des procédures de fonctionnement devient un objectif prioritaire de la MLF, avec le souci permanent d’apporter la meilleure qualité pédagogique possible aux 16 200 élèves que compte le réseau. Améliorer le pilotage et la gestion du réseau, renforcer l’identité de la MLF et préciser sa place dans le dispositif de l’enseignement français à l’étranger sont les priorités déclinées par l’association.
Lors de l’Assemblée générale de juin 2004, le directeur général Jean-Pierre Villain rappellera l’ambition première de l’association, à savoir un enseignement de qualité, respectueux de la liberté de conscience et de la diversité culturelle. Un slogan s’impose dans les années 2000 : Une valeur (la laïcité), Deux cultures (la culture locale et la culture française), Trois langues (prise en compte de la demande linguistique des familles et la maîtrise d’une langue qui s’avère indispensable, l’anglais).
-
Le centenaire de la MLF est célébré à la
Mairie de Paris, au Sénat et à la
Sorbonne où une émission consacrée
aux anciens élèves est animée par
Bernard Pivot et diffusée sur TV52002
Célébration du centenaire de la MLF.
Le livre d'André Thévenin
retraçe l'histoire de la MLF
des origines à 2002Publication de La Mission laïque française à travers son histoire (1902-2002) d’André Thévenin.
Août
Signature d’une convention-cadre avec l’AEFE qui spécifie le mode de fonctionnement des établissements conventionnés par l’AEFE.
-
2003
Depuis plusieurs mois, un grand débat sur la laïcité s’est instauré en France. La MLF, pour qui la laïcité a toujours été une forme de combat, ne dissimule pas son attachement à cette valeur et organise, dans le cadre du Salon de l’Éducation, une table ronde dont le thème est : « La laïcité est-elle exportable ? ».
Les statuts de la MLF sont modifiés afin de permettre l’intégration de trois membres de droit au conseil d’administration représentant respectivement l’AEFE et les direction générale de l’Enseignement scolaire (DGESCO) et direction générale de la Coopération internationale et du développement (DGCID) du ministère des Affaires étrangères.
Les Trophées de la langue
française présentés par
Bernard PivotMars
La MLF est partenaire de la 1re édition des Trophées de la langue française aux côtés de TV5, FR3, des ministères des Affaires étrangères et de la Culture et de l’Alliance française. Diffusée sur le réseau mondial de la chaîne TV5, cette émission ludique et festive récompense plusieurs personnalités œuvrant pour la Francophonie. En 2004, l’émission réalisée à New York et Addis-Abeba permettra de faire connaitre les réalisations des établissements de la MLF notamment grâce au soutien de Bernard Pivot.
Novembre
Signature d’une première convention de partenariat avec l’Association Franco-Libanaise pour l’Éducation et la Culture (AFLEC), créée en 2000, concernant les Émirats Arabes Unis. Les deux associations y affirment des objectifs et valeurs communs : laïcité, francophonie, qualité de l’enseignement, développement de la culture et de l’enseignement du français. Par cette convention, elles s’engagent à consolider le réseau de l’enseignement français à l’étranger et à travailler en partenariat.
En 2005, une deuxième convention viendra compléter ce programme commun, notamment au Liban.
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2004
Enseigner le français, n°1
La revue Enseigner le Français est créée en novembre. Elle reprend la revue Connaissance du français sous une nouvelle direction jusqu’en avril 2008 et ouvre ses pages à l’ensemble des enseignements littéraires.
Le groupe scolaire Jacques-Majorelle
(Marrakech, Maroc)Création du groupe scolaire Jacques-Majorelle à Marrakech (Maroc).
Modernisation du site Internet de la MLF, qui offre désormais aux candidats au recrutement la possibilité de déposer leurs dossiers en ligne.
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2005
Mai
Signature d’une charte d’association entre l’AEFE, la MLF et l’ambassade de France à Washington. Elle a pour objet de définir un nouveau cadre de partenariat pour les établissements à programme français et pour les établissements américains qui donnent une place importante à l’enseignement du français. L’ambition est de favoriser les procédures de mutualisation entre les écoles, collèges et lycées français relevant aussi bien de la MLF que de l’AEFE.
De trois établissements aux États-Unis en 2005, la MLF passera à 21 établissements en 2012.
Philippe Etienne, directeur général de la
Coopération internationale et du
Développement et Jean-Pierre Bayle,
président de la MLFNovembre
La MLF signe un mémorandum d’entente avec le ministère des Affaires étrangères. L’association y est désignée comme partenaire du ministère. À ce titre, elle s’engage à agir dans le cadre des orientations et de la politique du ministère des Affaires étrangères.
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2006
Le cap des 30 000 élèves auxquels s'ajoutent les 2000 élèves scolarisés au sein d’écoles d’entreprises est franchi.
Adoption d’une Charte du personnel applicable à tous les établissements du réseau MLF, rappelant chacun, quelle que soit sa place dans l’établissement d’exercice, à son engagement humaniste au sein de la MLF.
Jean-Pierre Bayle et Gilles de Robien
Mai
Signature d’une convention-cadre entre le ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et le président de la MLF au lycée Pierre-Deschamps d’Alicante (Espagne).
Les 100 ans de l'Institut français
de Thessalonique (Grèce)Célébration du centenaire de l’Institut français de Thessalonique.
Le Grand lycée franco-libanais accueille
avec l'appui de l'armée, les ressortissants
français dans l'attente de leur rapatriementJuillet
Le 12 juillet, un conflit armé éclate entre le Liban et Israël. Les établissements de la MLF accueillent 15 000 ressortissants français avant leur évacuation organisée par le ministère des Affaires étrangères.
1er juillet
Organisation du premier séminaire pour l’accueil des personnels nouvellement recrutés aux États-Unis, qui sera désormais renouvelé chaque année. Destiné à favoriser une prise de fonction dans les meilleures conditions, les intervenants apportent des réponses aux questions suivantes : comment est organisée une école privée franco-américaine ? Comment y communique-t-on ? Comment y enseigne-t-on ? Présentations suivies d’un temps de rencontre entre chaque chef d’établissement et ses nouvelles recrues.
Lycée français d'Alexandrie
(Égypte)Septembre
Célébration du cinquantenaire d’Awty International School de Houston (États-Unis).
Inauguration du Lycée français d’Alexandrie (Égypte).
Les élèves de la Petite école
d'Hydra posent dans
la cour (Algérie)Octobre
Inauguration de la Petite école d’Hydra (Algérie).
Visite de Jacques Chirac, président de la République, à l’école d’entreprise MLF créée pour le groupe PSA à Wuhan (Chine).
Novembre
La MLF signe une convention avec le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP). Les établissements MLF peuvent désormais être accrédités comme centres d’examen du Diplôme d’études en langue française (DELF) et du Diplôme approfondi en langue française (DALF), deux certifications en Français langue étrangère.
La cour de l'école française
d'Essaouira (Maroc)Création du Groupe scolaire Éric-Tabarly d’Essaouira (Maroc).
Intégration du Lycée international Balzac du Caire (Égypte) dans le réseau MLF.
Ouverture de trois nouvelles écoles d’entreprise avec le groupe Michelin : l’École Stoke-on-Trent (Royaume Uni), l’École d’Olzstyn en Pologne et l’Ecole de Sana’a (Yemen) en complément de l’AEFE.
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Sortie en ski pour les élèves
de l'École française de South Freeport
(États-Unis)2007
À la rentrée, le réseau compte douze nouveaux établissements. à Florence (Italie), Ifrane, Tanger (Maroc), Al Khobar (Arabie Saoudite), Doha (Qatar), Boston, South Freeport (États-Unis), Bursa (Turquie), Sacheon, Ulsan (Corée du Sud), Port-Harcourt (Nigéria), Chennaï (Inde).
Le nombre croissant d’établissements et leur concentration dans certaines régions du monde conduisent à promouvoir des dynamiques de réseau propres à favoriser le travail en collaboration et l’affirmation d’une identité lisible des établissements de la MLF.
Le collège Bahçesehir de Bursa (Turquie)
Six réseaux sont ainsi progressivement créés : Espagne, États-Unis, Liban, Maroc, Égypte et Pays du Golfe. Un chef d’établissement est désigné comme coordonnateur dans chaque réseau. Sans position hiérarchique par rapport à ses collègues, il a une mission d’animation et devient ainsi, dans le cadre de la déconcentration, un interlocuteur privilégié du siège qu’il informe régulièrement sur la vie du réseau.
Le siège assure une animation et une liaison entre les coordonnateurs de réseaux, notamment au travers de réunions et de séminaires.
Au-delà de ces établissements organisés en réseaux géographiques, il existe quelques établissements isolés et un réseau à part entière pour les écoles d’entreprises. L’objectif de la déconcentration est le partage des informations et, autant que faire se peut, l’harmonisation des pratiques, notamment en matière de gestion des personnels, analyse des coûts de scolarité, etc.
La nouvelle version du logo
de l'associationJuillet
Organisation à Paris d’une journée spécifique pour les chefs d’établissement nouvellement nommés centrée sur la découverte des spécificités de l’enseignement français à l’étranger, sur l’organisation du travail sur place et avec les différents services du siège.
Ce séminaire des nouveaux recrutés sera désormais organisé chaque année.
Modernisation du logo.
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Le lycée Malalaï de Kaboul (Afghanistan)
2008
Le lycée Eiffel pour la société Total
(Ondjiva, Angola)La MLF renoue avec la tradition de coopération et de développement, consubstantielle à son histoire. En Afghanistan,à la demande du ministère des Affaires étrangères et européennes, l’association est opérateur pour la réhabilitation physique et la gouvernance des deux lycées de Kaboul. Le gouvernement angolais, sur financement de la société Total, lui confie le programme « Eiffel », qui crée 4 lycées autonomes de référence à Caxito, Malanje, N'Dalatando et Ondjiva. Décision est également prise d’intervenir auprès de deux écoles de la région autonome du Kurdistan d’Irak, à Erbil et Souleymanieh, pour créer deux écoles à filière française.
L'école internationale française
Danielle-Mitterrand
(Erbil, Kurdistan d'Irak)Ces projets montrent que les valeurs de solidarité et de dialogue interculturel au service de la paix passent par des canaux nouveaux, celui du partenariat public-privé apparaissant le plus prometteur.
Inauguration du lycée
Voltaire de Doha au Qatar
par Nicolas SarkozyJanvier
Nicolas Sarkozy, président de la République, et le Prince héritier du Qatar, inaugurent le lycée franco-qatarien Voltaire de Doha.
Xavier Darcos, ministre de l’Éducation nationale, inaugure les nouveaux locaux du lycée Théodore Monod d’Abu Dhabi de l'association franco-libanaise d'éducation et de culture (AFLEC).
Organisation à Paris du premier séminaire pour l’accueil des personnels nouvellement recrutés dans le réseau Pays du Golfe, qui sera désormais renouvelé chaque année.
31 janvier
Page d'accueil du site www.mlfmonde.org
Ouverture du nouveau site web, www.mlfmonde.org, qui offre la possibilité pour tous les personnels travaillant à la MLF d’obtenir une adresse mail en @mlfmonde.org.
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L'école française MLF-PSA
(Kaluga, Russie)L'école MLF-Total
(Puerto la Cruz, Venezuela)2009
À la rentrée, le réseau compte quatorze nouveaux établissements - à Djeddah (Arabie Saoudite), Erevan (Arménie), Santa Cruz (Bolivie), Varna (Bulgarie), Shenzhen (Chine), New York (États-Unis), Port-Gentil (Gabon), Erbil et Souleymanieh (Kurdistan d'Irak), Bethléem (Palestine), Lubumbashi (Congo), Kalouga (Russie), Ashgabat (Turkmenistan), Puerto La Cruz (Venezuela) - tandis que quatre écoles d’entreprises ferment leurs portes.
Logo du Centenaire de la
présence de la MLF au LibanPhoto de groupe souvenir
devant la Résidence des Pins
( Beyrouth, Liban)11-15 mai
La MLF célèbre le centenaire de sa présence au Liban, son plus grand réseau et le plus emblématique parce qu’à la fois le plus ancien et le plus expressif de son ancrage méditerranéen.
12 mai
Jean-Pierre Bayle, président de
la MLF et Xavier Darcos, ministre
de l'Éducation nationale
Signature d’une nouvelle convention cadre avec le ministère de l’Éducation nationale, à Beyrouth, au cours de la soirée de gala organisée pour le centenaire de la présence de la MLF au Liban.
Yves Aubin
de La Messuzière
Président de la MLF
depuis 2009Septembre
Président : Yves Aubin de La Messuzière.
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Le "DOS", document d'orientation
stratégique dans sa version publiée2010
Adoption d’un plan d’orientation stratégique destiné à définir les orientations et principes de développement de la MLF dans un contexte de compétition mondiale accrue en matière d'éducation. Il met l’accent sur la diversité culturelle inscrite dans le patrimoine génétique de l’association sous la devise « deux cultures, trois langues », sur la modernisation de la gouvernance de ses établissements et la consolidation de ses réseaux. Il affirme également la nécessité d’anticiper les changements de l’offre éducative et les demandes des familles étrangères et françaises, ainsi que le besoin de concertation permanente sous l’égide de la direction générale de la Mondialisation, du développement et des partenariats, pilote stratégique et régulateur du grand réseau d’enseignement français à l’étranger.
Déblayage du bâtiment
du Primaire suite au séisme12 janvier
En Haïti, le Centre Alcibiade Pommayrac de Jacmel est partiellement détruit par un séisme de magnitude 7.
En collaboration avec la fondatrice de l’école, Véronique Rossillon, la MLF lance un appel à souscription pour la reconstruction du centre qui sera achevée en octobre 2011.
Mai
Yves Aubin de La Messuzière et
Bernard Kouchner venant de signer une
convention cadre entre la MLF et le MAEESignature d’une nouvelle convention cadre avec le ministère des Affaires étrangères et européennes. Le MAEE reconnait la MLF en qualité de partenaire de l’État et d’opérateur pour les projets de coopération éducative qui lui sont confiés.
Un protocole d’entente est signé avec l’AEFE le 26 octobre pour la mise en application des dispositions de cette convention cadre.
Signature de la charte de partenariat
par Jean-Christophe Deberre (MLF)
et Roger Chudeau (MEN)Une sévillane pour
l'inaugration du
lycée français
(Séville, Espagne)Signature d’une charte de partenariat avec la direction de l’encadrement du ministère de l’Éducation nationale, ayant pour objet le recrutement, la gestion prévisionnelle des personnels de direction et la valorisation des expériences à l’étranger.
Juin
Inauguration officielle du lycée français de Séville.
Adoption d’une Charte de la MLF qui réaffirme les valeurs de l’association et la modernité de l’idéal laïque dans le monde.
1er juin
Yves Aubin de la Messuzière et Jean-Christophe Deberre, respectivement président et directeur général de la MLF, cosignent une tribune dans Le Monde, dans laquelle ils affirment le rôle et l’identité de la MLF, acteur à part entière du grand réseau de l’enseignement français dans le monde, partenaire des institutions publiques françaises et étrangères, opérateur de l’État dans des cas précis (Afghanistan, Kurdistan par exemple) et des entreprises.
Décembre
Les liens entre la MLF et l’AFLEC sont renforcés grâce à la signature d’une nouvelle convention de partenariat.
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De haut en bas, le lycée français MLF de Bahreïn
et le lycée français MLF d'Alexandrie (Égypte)2011
De haut en bas, le lycée français MLF
de Tripoli (Libye) et le lycée
français MLF d'Alep (Syrie)Les « printemps arabes » conduisent à la fermeture ou à la mise en veille temporaire des établissements de Manama (Bahreïn), Alexandrie (Égypte), Tripoli (Libye) et Alep (Syrie).
Juin
Un plan de développement de l’enseignement français à l’étranger est présenté en Conseil des ministres par Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères et européennes. La Mission laïque française y est citée comme « acteur associatif historique », marque d’une reconnaissance institutionnelle confortée par la conclusion de différentes conventions avec l’État et l’AEFE dans les années 2000.
L'école franco-américaine de Norfolk
(États-Unis)Ouverture de l’École franco-américaine de Norfolk (États-Unis), issue d’une convention cadre signée entre le ministère de la Défense et la Mission laïque française concernant la scolarité des enfants du personnel militaire et civil des forces françaises expatriées dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Avril
Congrès de Marrakech (Maroc), ouvert par une conférence-débat entre l'ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine et Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l'Homme marocain, sur les « printemps arabes ».
Restitution de la 1re grande enquête sur l'enseignement des langues vivantes dans les établissements à l'étranger.
Signature d’un protocole d’entente avec Cambridge ESOL. Selon les termes de cette convention, la MLF s’engage à développer les certifications de Cambridge dans tous ses établissements en pleine responsabilité et à les recommander dans les autres établissements de son réseau.
La MLF publie un Référentiel métier pour ses personnels d’encadrement.
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2012
110 ans de présence dans le monde
La Mission laïque française a 110 ans.
Elle compte 117 établissements implantés dans 46 pays et scolarisant plus de 45 000 élèves.